Étymologie : "Sophora" est un nom arabe ; "Arbre
de miel" vient de ses fleurs mellifères. Origine : Chine (et pas Japon !), introduit en Europe,
par le père français Pierre d'Incarville (il séjourne à Pékin
de 1742 à 1757). Habitat : le Sophora du Japon est une essence de lumière.
Il tolère la sécheresse, la chaleur et s'adapte
aux milieux urbains.Il préfère les sols fertiles et profonds, peu calcaires et jamais argileux. Rusticité : zone
8 (il supporte le froid jusqu'à -12°). Croissance rapide. Le bois est cassant. Taille maximale : 25 m. Houppier arrondi en dôme. Écorce
fissurée grise. Le sophora a des lenticelles
sur les rameaux, pour la respiration. Les rameaux restent verts
3 ans Feuilles caduques pennées qui ressemblent à celles du Robinier,
mais les folioles sont plus petites et acuminées.
De plus leurs troncs se différencient nettement.
La base des feuilles de sophora est bulbeuse, et contient le bourgeon.
Les feuilles du sophora sont les dernières à apparaître, bien
après celles des autres grands arbres, et aussi les dernières
à tomber à l'automne (en novembre). Les folioles jaunissent et
se détachent une à une.
Les fleurs sont doublement tardives : elles attendent le
mois d'août pour éclore et, ce, seulement au bout de 20 ans !
Elle se groupent en panicules
pendantes de 30 cm, enveloppant l'arbre d'un nuage vaporeux, blanc
crème, odorant et mellifère. Au fur et à mesure où les petites
fleurs papilionacées éclosent sur un même panicule, les plus anciennes
de quelques jours se fanent déjà et se répandent en un tapis blanc
au sol. Tradition : arbre des pagodes, en Chine. Utilisations : en Chine, les boutons floraux servent à
teindre la soie en jaune. Le bois du Sophora est brun-verdâtre
et résistant. Les Japonais l'utilisent en charpenterie.
Le Sophora du Japon est un bel arbre d'alignement et d'ornement.
Il se prête bien aux tailles successives, qui lui donnent la forme désirée.